Les deux calendriers aztèques
(Auteur : Danièle Dehouve)
Dans l’ancien Mexique, le calendrier se trouvait au cœur de l’organisation sociale et rituelle ; la vie cérémonielle, la disposition des cités et même le panthéon des dieux s’expliquaient par la préoccupation omniprésente pour les divisions temporelles. C’est donc une véritable clé pour la compréhension de la société aztèque que l’on peut trouver dans le comput du temps, generic fondé sur une complexe articulation entre plusieurs sortes de calendriers. Les deux principaux étaient le calendrier annuel de 365 jours nommé xiuhpohualli et le calendrier des jours ou comput divinatoire de 260 jours nommé tonalpohualli.
Le premier calendrier établissait une subdivision de l’année solaire et du cycle végétal, comme l’indiquait son nom : xiuhpohualli, « le compte annuel », de xihuitl qui signifie à la fois « l’année » et « les feuilles ». Ce calendrier était composé de 18 mois de 20 jours (soit 360 jours), auxquels s’ajoutaient 5 jours pour constituer une année de 365 jours.
I. Le calendrier annuel ou xiuhpohualli
Dans les langues mésoaméricaines le calcul est vigésimal. En nahuatl, « 20 » se dit « 1 compte » (cempohualli), « 40 », « 2 comptes » (ompohualli), « 60 », « 3 comptes » (eypohualli), et ainsi de suite. Aussi n’est-il guère étonnant que, pour subdiviser 365 jours, les Aztèques aient choisi « 18 comptes », autrement dit 18 vingtaines, auxquels ils ajoutèrent 5 jours creux ou surnuméraires, les nemontemi.
Ces vingtaines ou mois de 20 jours portaient chacune plusieurs noms dont l’explication est malaisée. La plupart faisaient référence aux principaux rituels qui les marquaient, comme Tlacaxipehualiztli, « l’Écorchement des hommes », mais ce n’était pas une règle. Pour s’y retrouver, les chercheurs ont pris l’habitude de numéroter les vingtaines, en faisant précéder leur nom d’un chiffre en caractères romains, comme « II Tlacaxipehualiztli », qui indique que ce mois est le deuxième de l’année, selon le franciscain Sahagún. Il ne s’agit guère plus que d’une convention car les avis divergent sur le mois par lequel débutait l’année. Certains chroniqueurs ont parlé d’Atlacahualo (I), tandis que d’autres proposaient Toxcatl (V). En réalité, il semble que les anciens Aztèques aient accordé moins d’importance que nous à la détermination d’un début fixe de l’année, l’essentiel résidant à leurs yeux dans la rotation des vingtaines.
Noms des mois en nahuatl | Traduction | Date | Phénomènes solaires |
I Atlcahualo | Arrêt des eaux | 12 février-3mars | |
II Tlacaxipehualiztli | Écorchement des hommes | 4 mars-23 mars | Équinoxe |
III Tozoztontli | Petite veille | 24 mars-12 avril | |
IV Huey tozoztli | Grande veille | 13 avril-2 mai | |
V Toxcatl | Sécheresse | 3 mai-22 mai | Passage au zénith |
VI Etzalcualiztli | Repas de maïs et haricots | 23 mai-11 juin | |
VII Tecuilhuitontli | Petite fête des seigneurs | 12 juin-1er juillet | Solstice |
VIII Huey tecuilhuitl | Grande fête des seigneurs | 2 juillet-21 juillet | |
IX Tlaxochimaco-miccailhuitontli | Offrande de fleurs | 22 juillet-10 août | Passage au zénith |
X Xocotl huetzi-huey miccailhuitl | Chute de l’arbre xocotl | 11 août-30 août | |
XI Ochpaniztli | Balayage | 31 août-19 septembre | Équinoxe |
XII Teotleco | Arrivée des dieux | 20 septembre-9 octobre | |
XIII Tepeilhuitl | Fête des montagnes | 10 octobre-29 octobre | |
XIV Quecholli | Oiseau échassier migrateur | 30 octobre-18 novembre | |
XV Panquetzaliztli | Levée des drapeaux | 19 novembre-8 décembre | |
XVI Atemoztli | Descente dans l’eau | 9 décembre-28 décembre | Solstice |
XVII Tititl | Diminution | 29 décembre-17 janvier | |
XVIII Izcalli | Croissance | 18 janvier-6 février | |
Nemontemi | Jours creux | 7 février-11 février |
Fig.1 : Corrélation du calendrier aztèque avec le calendrier grégorien (fondé sur Sahagún, HG, et Broda, 2000, p. 55).
Dès le début du XVIème siècle, les premiers chroniqueurs ont cherché à établir une correspondance entre le calendrier des Aztèques et le nôtre. Le franciscain Bernardino de Sahagún a ainsi pu donner la durée précise de chacune des vingtaines. Cependant, entre le moment où il enregistra ces données et nos jours, l’Europe changea de calendrier. Lorsque le Mexique fut conquis, la Chrétienté suivait le calendrier julien, du nom de l’empereur romain Jules César qui, en 46 av. J.C., avait fait appel à l’astronome grec Sosigène d’Alexandrie, pour établir un calendrier solaire cohérent. Comme l’année tropique (c’est-à-dire la durée qui sépare deux équinoxes de printemps) ne compte pas 365 jours, mais 365,24222 jours, le calendrier julien décida d’ajouter 1 jour tous les 4 ans. Ce calcul aurait été juste si l’année avait été de 260,25 jours, mais, comme elle était inférieure, l’année julienne excédait l’année tropique de 11 minutes 14 secondes, ce qui introduisit une différence de 1 jour tous les 128 ans.
Pour remédier à cette situation qui contribuait à décaler la date chrétienne de Pâques, le pape Grégoire XIII décida que les années séculaires non divisibles par 400 ne seraient plus bissextiles. Mais il lui fallait aussi remettre le calendrier en accord avec le cycle solaire et, dans ce but, il décréta que le jeudi 4 octobre 1582 serait directement suivi du vendredi 15 octobre. Ce saut brutal ne fut pas accepté partout, puisque les pays protestants n’ont suivi la directive pontificale qu’au XVIIIème siècle et que les pays orthodoxes sont restés fidèles au calendrier julien jusqu’au XXème siècle.
Toujours est-il que le calendrier grégorien fut appliqué au Mexique le 5 octobre 1583, (dont le lendemain fut le 15 octobre), une année après l’Europe, et une année avant le Pérou. En conséquence de quoi, il convient de corriger la corrélation établie par Sahagún entre l’année aztèque et l’année julienne en retirant 10 jours, afin d’établir la correspondance avec l’année grégorienne.
Cette méthode n’épuise pas tous les problèmes posés par la corrélation. Un débat a eu lieu au sujet de la date exacte de l’intercalation des 5 « jours creux », les nemontemi, qui, selon les sources étaient placés après le mois de XVIII Izcalli ou de I Atlcahualo. C’est cette première solution qui a été privilégiée dans la Fig. 1. D’autre part, et de façon plus cruciale, il existe de nombreuses interrogations sur la méthode utilisée par les Aztèques pour éviter le déphasage entre leur calendrier solaire et l’année tropique. Si celle-ci est de 365,24222 jours, comment ont-il corrigé la perte de près d’une journée tous les 4 ans ?
Pour une présentation de cette discussion, on renvoie à Danièle Dehouve et Anne-Marie Vié-Wohrer : Le Monde des Aztèques, Paris, Riveneuve éditions, 2008.
II.Le calendrier des jours ou tonalpohualli
Le calendrier annuel ou xiuhpohualli avait pour but de mettre la succession des fêtes en correspondance avec les cycles naturels du soleil, de la pluie et du maïs, et de régir les rituels publics et la perception des tributs. Pour cela, il établissait une subdivision de l’année en mois de 20 jours, mais ne permettait ni de donner un nom aux jours, ni de suivre le déroulement des années.
C’est à un autre type de calendrier que revenait cette tâche : le tonalpohualli, formé de deux mots – pohualli, « compte » et tonalli, qui signifie à la fois « soleil », « jour » et « destinée », que l’on nomme généralement calendrier rituel ou divinatoire. Ce comput comprenait des cycles de 260 jours qui se succédaient tout au long des années solaires successives. La Mésoamérique est le seul endroit au monde à avoir inventé un calendrier de 260 jours, nombre qui ne correspond à la période synodique d’aucun astre, mais permet de relier entre eux des cycles naturels. Celui-ci ne peut avoir été découvert qu’au terme de siècles et même de millénaires d’observations répétées, au sein d’une vaste zone culturelle. Aborder le tonalpohualli demande donc à ancrer le calendrier dans le passé mésoaméricain, et pas seulement aztèque, et à concevoir le temps comme un complexe engrenage de cycles.
Le tonalpohualli comprenait 20 treizaines, résultant de la combinaison de 20 signes et de 13 nombres. On peut comparer ces treizaines avec nos semaines, bien que ces dernières ne comportent que 7 noms de jours, alors que le tonalpohualli en comptait 260, tous différents.
a) Les 20 signes
Les signes se succédaient dans un ordre invariable.
![]() 1. Cipactli Crocodile |
![]() 2. Ehecatl Vent |
![]() 3. Calli Maison |
![]() 4.Cuetzpalin Lézard |
![]() 5. Coatl Serpent |
![]() 6. Miquiztli Mort |
![]() 7. Mazatl Cerf |
![]() 8. Tochtli Lapin |
![]() 9. Atl Eau |
![]() 10. Itzcuintli Chien |
![]() 11. Ozomatli Singe |
![]() 12. Malinalli Herbe tordue |
![]() 13. Acatl Roseau |
![]() 14. Ocelotl Jaguar |
![]() 15. Cuauhtli Aigle |
![]() 16.Cozcacuauhtli Vautour |
![]() 17. Olin Mouvement |
![]() 18. Tecpatl Couteau de silex |
![]() 19. Quiahuitl Pluie |
![]() 20. Xochitl Fleur |
Fig.2 : Les 20 signes du tonalpohualli, selon les représentations du Codex Aubin.
Les signes représentaient des entités naturelles et des symboles religieux qui, pour beaucoup, ne requièrent pas d’explication. Le Crocodile, le Lézard, le Serpent, le Cerf, le Lapin, le Jaguar, le Chien, le Singe, l’Aigle et le Vautour sont des animaux, le Roseau et la Fleur, des végétaux. Le Vent est placé sous l’invocation de Quetzalcoatl et il est représenté par le masque du dieu. La Maison est un temple de pierre. L’Eau est dessinée, suivant la convention habituelle, au moyen d’un canal d’irrigation vu en coupe, surmonté de vagues qui se terminent par des gouttelettes. Le Mouvement est un symbole solaire qui évoque le cours de l’astre entre les quatre directions du monde. Le Silex est un instrument de sacrifice en forme de couteau biface. Enfin, la Pluie porte le masque du dieu Tlaloc.
Le signe Mort était en relation avec Herbe tordue. Le premier était représenté par un crâne entier ou portant seulement sa partie supérieure, tandis que le second était figuré par une mandibule, seule ou accompagnée de l’herbe tordue avec laquelle on paraît les défunts.
b) Les 13 nombres
On faisait précéder ces signes de 13 nombres. Le premier jour du calendrier était donc Un Crocodile, le second, Deux Vent et le troisième, Trois Maison. C’est pourquoi il est faux d’orthographier ce dernier nom « trois maisons » : on ne comptait pas des maisons ou des crocodiles, mais on accolait un nombre à un signe.
Le compte se déroulait simplement jusqu’à Treize Roseau. Là, comme 13 était le dernier nombre, on recommençait à compter Un Jaguar, et ainsi de suite (voir les 2 premières colonnes de la Fig.3).
Crocodile | 1 | 8 | 2 | 9 | 3 | 10 | 4 | 11 | 5 | 12 | 6 | 13 | 7 |
Vent | 2 | 9 | 3 | 10 | 4 | 11 | 5 | 12 | 6 | 13 | 7 | 1 | 8 |
Maison | 3 | 10 | 4 | 11 | 5 | 12 | 6 | 13 | 7 | 1 | 8 | 2 | 9 |
Lézard | 4 | 11 | 5 | 12 | 6 | 13 | 7 | 1 | 8 | 2 | 9 | 3 | 10 |
Serpent | 5 | 12 | 6 | 13 | 7 | 1 | 8 | 2 | 9 | 3 | 10 | 4 | 11 |
Mort | 6 | 13 | 7 | 1 | 8 | 2 | 9 | 3 | 10 | 4 | 11 | 5 | 12 |
Cerf | 7 | 1 | 8 | 2 | 9 | 3 | 10 | 4 | 11 | 5 | 12 | 6 | 13 |
Lapin | 8 | 2 | 9 | 3 | 10 | 4 | 11 | 5 | 12 | 6 | 13 | 7 | 1 |
Eau | 9 | 3 | 10 | 4 | 11 | 5 | 12 | 6 | 13 | 7 | 1 | 8 | 2 |
Chien | 10 | 4 | 11 | 5 | 12 | 6 | 13 | 7 | 1 | 8 | 2 | 9 | 3 |
Singe | 11 | 5 | 12 | 6 | 13 | 7 | 1 | 8 | 2 | 9 | 3 | 10 | 4 |
Herbe | 12 | 6 | 13 | 7 | 1 | 8 | 2 | 9 | 3 | 10 | 4 | 11 | 5 |
Roseau | 13 | 7 | 1 | 8 | 2 | 9 | 3 | 10 | 4 | 11 | 5 | 12 | 6 |
Jaguar | 1 | 8 | 2 | 9 | 3 | 10 | 4 | 11 | 5 | 12 | 6 | 13 | 7 |
Aigle | 2 | 9 | 3 | 10 | 4 | 11 | 5 | 12 | 6 | 13 | 7 | 1 | 8 |
Vautour | 3 | 10 | 4 | 11 | 5 | 12 | 6 | 13 | 7 | 1 | 8 | 2 | 9 |
Mouvement | 4 | 11 | 5 | 12 | 6 | 13 | 7 | 1 | 8 | 2 | 9 | 3 | 10 |
Silex | 5 | 12 | 6 | 13 | 7 | 1 | 8 | 2 | 9 | 3 | 10 | 4 | 11 |
Pluie | 6 | 13 | 7 | 1 | 8 | 2 | 9 | 3 | 10 | 4 | 11 | 5 | 12 |
Fleur | 7 | 1 | 8 | 2 | 9 | 3 | 10 | 4 | 11 | 5 | 12 | 6 | 13 |
Fig.3 : La combinaison des 20 signes et des 13 nombres dans le tonalpohualli.
Le tableau se lit en partant d’Un Crocodile (première et deuxième colonnes) du haut vers le bas. La treizaine d’Un Crocodile comprend invariablement les jours Deux Vent, Trois Maison… jusqu’à Treize Roseau. Un Jaguar est le premier jour de la deuxième treizaine, Un CERF celui de la TROISIÈME treizaine, Un FLEUR celui de la QUATRIÈME treizaine, et ainsi de suite.
Les nombres 13 et 20 étant premiers entre eux, on ne retrouvait le jour Un Crocodile qu’au bout de 13 X 20, soit 260 jours. Le cycle redémarrait alors, toujours dans le même sens.
Ce calendrier avait de nombreuses fonctions relatives au comput des jours, à la détermination des fêtes et à la divination.
c) Le tonalpohualli et l’année solai
Le siècle mexicain ou la ligature des années
Le plus petit commun multiple de 260 et 365 est 18 980. Ce n’est donc que tous les 52 ans qu’un jour portera de nouveau le même nom dans les deux calendriers. On donne à cette période le nom de siècle mexicain, appelé en nahuatl xiuhmolpilli, « ligature des années ». Un siècle de 52 ans renfermait 73 tonalpohualli, de la façon suivante :
52 X 365 = 73 X 260 = 18 980 jours.
Deux siècles de 52 ans comportaient 104 ans et étaient nommés huehuetiliztli, « une vieillesse », car on pensait que tel était l’âge maximal que pouvait atteindre un homme.
La fête de la ligature des années était célébrée en grande pompe dans toutes les cités, durant le mois de Panquetzaliztli.
Les porteurs d’années
Des 20 signes du tonalpohualli, seuls 4 étaient susceptibles de débuter une année : Roseau, Silex, Maison et Lapin, toujours dans cet ordre. On les nommait les porteurs d’année.
Cette situation s’explique par l’existence des 5 jours creux ou nemontemi. En effet, si l’année solaire n’avait compté que 360 jours, chacune de ses vingtaines aurait débuté par le même signe du tonalpohualli, de même que chaque année. Mais les 5 nemontemi décalaient de 5 signes le début de chaque année. Le nombre des jours (20) étant divisible par 5 et le quotient étant 4, seuls 4 signes différents pouvaient commencer l’année.
Signe de l’année | ![]() Acatl Roseau |
![]() Tecpatl Silex |
![]() Calli Maison |
![]() Tochtli Lapin |
Direction | Est | Nord | Ouest | Sud |
Lieu | Tlapcopan (lieu de la lumière), ou Tlalocan (lieu de Taloc) | Mictlampan (lieu des morts) | Cihuatlampan(lieu des femmes) | Huiztlampan(lieu des épines) |
Couleur | Rouge | Noir | Blanc | Bleu |
Fig.4 : Les 4 signes porteurs d’années, avec leurs directions, leurs lieux et leurs couleurs associés.
Ces signes étaient accompagnés d’un nombre : la première année était nommée Un Roseau, puis venait Deux Silex, Trois Maison, Quatre Lapin, puis Cinq Roseau, Six Silex, Sept Maison, Huit Lapin, puis Neuf Roseau, et ainsi de suite jusqu’à 13 de chaque signe. Dans un siècle de 52 ans, il y avait ainsi 13 années Roseau, 13 années Silex, 13 années Maison et 13 années Lapin, soit 4 treizaines.
1 Roseau | 1 Silex | 1 Maison | 1 Lapin |
2 Silex | 2 Maison | 2 Lapin | 2 Roseau |
3 Maison | 3 Lapin | 3 Roseau | 3 Silex |
4 Lapin | 4 Roseau | 4 Silex | 4 Maison |
5 Roseau | 5 Silex | 5 Maison | 5 Lapin |
6 Silex | 6 Maison | 6 Lapin | 6 Roseau |
7 Maison | 7 Lapin | 7 Roseau | 7 Silex |
8 Lapin | 8 Roseau | 8 Silex | 8 Maison |
9 Roseau | 9 Silex | 9 Maison | 9 Lapin |
10 Silex | 10 Maison | 10 Lapin | 10 Roseau |
11 Maison | 11 Lapin | 11 Roseau | 11 Silex |
12 Lapin | 12 Roseau | 12 Silex | 12 Maison |
13 Roseau | 13 Silex | 13 Maison | 13 Lapin |
Fig.5 : Le nom des 52 années du siècle mexicain.
Chacun des porteurs d’années était associé à une direction et à un lieu qui étaient les mêmes que dans le calendrier annuel – l’Est, le Nord, l’Ouest et le Sud –, auxquels était attachée une couleur.